jeudi 25 septembre 2014

L'Association DJABARRA Afrique noire vous propose :


Stages de danse africaine
et percussions
adultes/enfants

Animations/Spectacles

Repas africains

Concerts

Ateliers masques en terre enfants

Ateliers teinture batik adultes


Interventions pédagogiques




Les civilisations dites « primitives », et en particulier l’art et la culture des sociétés tribales africaines, connaissent actuellement un engouement certain dans notre monde occidental, engouement qui a commencé à se dessiner au tournant du XXième siècle à la suite de l’exposition universelle en 1889.
Un courant de simplification, recherchant l’essence des choses, a traversé toute l’histoire de l’art et s’est actualisé de façon particulière tout au long du siècle dernier où se dessine un intérêt marqué pour les œuvres primitives. Gauguin, Van Gogh, Modigliani, Matisse, Picasso, et bien d’autres encore, ont été fortement influencés dans leur œuvre par l’art africain notamment, qui montre une convergence avec leurs propres aspirations vers un art plus simple, plus structuré, plus conceptuel.
Les œuvres primitives semblent ainsi délivrer à la société occidentale un message qui l’interpelle dans sa recherche d’une essence qui éclairerait l’origine et l’identité de l’homme. En effet, parce que restée proche de ses sources, la culture africaine a gardé quelque chose de l’ordre de l’essentiel pour l’être humain. Elle a su conserver une dimension spirituelle et collective qui nous manque aujourd’hui, et elle nous montre comment sortir de notre étouffement culturel, de notre actuelle conception d’un individu autonome agissant dans sa sphère de vie profane, en s’ouvrant au rythme, au groupe et à la fête collective.
L’influence de l’art africain se retrouve ainsi à présent dans tous les domaines artistiques.
La danse africaine a été accueillie avec enthousiasme par l’occidental contemporain. Elle bouleverse la façon même dont celui-ci perçoit son corps, qu’il veut garder sous le contrôle de son esprit. Il découvre alors que ce corps a gardé la trace des vigoureuses danses d’autrefois, une soif de rythme, un appétit de fête en groupe. Il ressent alors, à condition de « lâcher-prise », une dimension transcendante en l’homme, par laquelle celui-ci cesse de se percevoir comme individu isolé, et se sent relié à ce qui lui est extérieur et par là même à la face cachée de son propre être.
De la même manière, le rythme des percussions a une influence sur le corps, les mouvements amples et répétitifs du joueur de tambour africain font résonner en lui ce besoin fondamental de traduire la pulsion de vie. Il est alors submergé par une vague déferlante d’énergie et de joie de vivre que l’on se découvre en jouant. Avec le jeu collectif, avec la synchronisation des rythmes et l’harmonie profonde, le sentiment de symbiose entre les joueurs, on découvre une énergie qui projette hors de soi-même, vers le groupe, vers la culture et au-delà vers la connaissance de soi.
L’art plastique africain est considéré comme un art d’une grande richesse, car il montre une grande spontanéité, ce qui reste la vocation de l’art à une époque où l’on sent un désir général de recherche de sens. Les sculptures ont le plus souvent un but religieux : faire revivre des mythes fondateurs, perpétuer la mémoire des ancêtres, agir de manière positive sur des forces surnaturelles ou sur les émanations de l’au-delà. Sous l’apparence matérielle de l’œuvre, sous son attrait esthétique, il y a presque toujours une dimension philosophique. L’objet est le support d’un rite ou d’un principe de vie. L’objet est porteur de sens. Dans un monde moderne où la religion cède la place à l’interrogation, où l’individualisation et le recul de la tradition nous laissent sans repères, l’Afrique nous donne un exemple fascinant. Il ne s’agit nullement, pour le monde occidental, d’adopter les croyances africaines, mais la culture de ces sociétés dites « primitives », qui ont gardé cette dimension spirituelle et collective, pourrait bien conduire l’humanité à connaître un second souffle.

C’est avec cet état d’esprit, qu’a été créée l’Association DJABARRA Afrique Noire, association à but non lucratif, qui a pour objectif de promouvoir en France la culture et l’art africains.
L’Association DJABARRA Afrique Noire regroupe des artistes africains et européens, tous passionnés par l’Afrique, par la richesse et l’authenticité de sa culture.
Elle intervient en mettant en œuvre toutes sortes de projet permettant de faire mieux connaître l’art et la culture africaine en France.